EXTRAITS DE PRESSE :
« Non, les mots ne sont pas inutiles. Ils sont un partage. Ils sont une manière de continuer à vivre, parce que ceux qui restent, après ce « voyage en enfer », restent des humains, et qu’il faut dépasser l’absurde : « reconstruire le monde par la profération des mots », écrit Alain Simon. Comment ne pourrions nous pas vouloir avec lui, avec eux, participer à cette reconstruction ? (…) Agathe Rouillier est exceptionnelle. De tout son corps, de toute sa voix, elle fait vibrer les mots de cette mère et de son enfant, elle leur offre un écran visuel et sonore que la mise en scène souligne avec une incroyable « justesse ». (…) Paloma est une expérience rare, celle d’un moment de partage intense, qui redonne en effet au théâtre sa vraie dimension, mimétique et cathartique. La modernité de la forme épouse l’intemporalité du propos. La parole d’aujourd’hui rejoint les mots de toujours… Cela n’est pas rien. Cela n’est pas vain ».
Yves Gerbal – La Marseillaise – 5 novembre 2004
« S’inscrivant dans une trilogie sur « la parole limite », cette pièce de théâtre (car c’est bien de création théâtrale dont il est question ici) s’impose d’abord par la sobriété de sa mise en espace. Absence de pathos malgré la douleur du propos, force émotionnelle jamais alourdie de signes symboliques, voici un travail exemplaire et une interprétation bouleversante. (…) Une pièce poignante et lumineuse dont le spectateur, pris entre émotion et réflexion sur la notion de deuil ne ressort pas indemne.
Jean-Rémi Barland – La Provence – 27 octobre 2004
Lise Couzinier 