Le chant des surfaces

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Le chant des surfaces #1 et #2

 Photographies impressions directes sur plaque d’aluminuim 105 x 80 cm.  Aniane, L’Hérault (2014)

J’utilise un procédé d’impression à UV en quadri color, qui n’imprime pas le blanc. Ainsi, les vides ou manques, laissent apparaître la surface, le support lui-même (l’aluminum). Ces zones, reflètent la lumière extérieure qui change suivant nos déplacements. Ces photographies sont parfois éclairées à l’aide d’une lumière verte, celle-ci envahit peu à peu le support, contamine l’image et en change sa lecture. La couleur verte est à la fois liée à la couleur des végétaux et par extension tout ce qui est frais, jeune, vigoureux et à consommer. Elle évoque aussi la pollution (en exemple, les algues qui prolifèrent et étouffent les fonds marins), leur apparence « chlorophylle naturelle » est trompeuse. Être charmé par l’idée que l’on se fait de la nature, l’eau du ciel mélangée à la terre n’est peut-êre en réalité que du poison. Se reflètent alors, dans ces flaques ténébreuses, les masques humains transformés en fantômes ou démons… Le titre « le chant des surfaces » renvoie de façon symbolique au chant des sirènes, une séduction mortelle et un avertissement ici, sourd et intérieur, face à nos propres tentations à détruire. La sirène est considérée comme l’âme du mort, qui a manqué sa destinée et qui s’est transformée en vampire dévorant. L’homme ne se dévore-t-il pas lui même (autodestruction)?

 

Vues de l’accrochage
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